Il ne faut jamais abandonner ses rêves : l'espoir est le commencement de toute chose.
Lorsque j'avais dix ans, je faisais partie d'un groupe d'enfants que, tous les dimanches, on mettait aux enchères.
On ne nous vendait pas : on nous demandait de défiler sur une estrade afin que nous trouvions preneur. Dans le publique pouvaient se trouver aussi bien nos vrais parents enfin revenus de la guerre que des couples désireux de nous adopter.
Tous les dimanches, je montais sur les planches en espérant être reconnus sinon choisis.
Tous les dimanches, sous le préau de la villa jaune, j'avais dix pas pour me faire voir, dix pas pour obtenir une famille, dix pas pour cesser d'être orphelin.